Vous, je ne sais pas.
Moi, j’utilise depuis quelques jours une énergie incroyable à lutter contre la peur.
- Peur de ne pas savoir combien de temps tout cela va durer
- Peur des conséquences économiques – vais-je pouvoir tenir financièrement ?
- Peur de manquer, de ne pas avoir assez à manger et pas assez de réserves dans mes placards…
Non ! ca, ca va, je n’ai pas peur !
Mais je sais que c’est certainement une peur qu’ont certains d’entre vous - Peur de mourir ou de voir mourir l’un de mes proches.
Nos peurs sont irrationnelles, elles font écho à notre histoire personnelle ou familiale.
Elles sont très souvent inconscientes et conduisent à deux types de comportement :
- Elles nous animent – autrement dit, ce sont elles qui nous font agir, même irrationnellement :
masque quand vous êtes seul.e chez vous ; réserve de farine pour un mois de patisserie non stop (alors que cela fait 10 ans que vous n’avez pas fait un gâteau maison et que vous n’avez ni œufs ni lait ni beurre à disposition !) ; confinement même dans les cas de circulation autorisés ; replis sur soi ; égoïsme (vol de masques ou de gels ; sorties collectives parce qu’il fait beau et que « c’est peut être la dernière fois ! »)…
- Nous résistons – et cela demande de l’énergie.
Rien d’étonnant donc à passer ses journées à ne rien faire ; à « oublier » (en tous cas à s’évader !) à grand coup de séries télé.
Et la liberté financière dans tout ça ?
J’ai choisi, en 2009, d’approfondir ce concept de liberté financière.
De le mettre en œuvre pour moi-même – et de l’enseigner aux particuliers et aux entrepreneurs qui me suivent.
Non pas parce que j’en avais raz-le-bol d’être salariée (je travaillais déjà à mon compte à l’époque).
Ni pour « prendre ma retraite à 30 ans » ou « devenir millionnaire », exilée dans un paradis fiscal.
Mais parce que j’ai réalisé que c’était un chemin bien plus intéressant que celui que j’avais suivi jusque-là. Et pas seulement financièrement.
La réalité de ce que nous vivons aujourd’hui me confirme sur cette voie.
Même s’il est honnête de dire que la situation la plus protectrice qui soit aujourd’hui, économiquement, dans le contexte de cette crise sanitaire, est celle de SALARIE.E.
Pour l’instant en tout cas.
Chômage partiel, congés maladie pour garde d’enfants… la première période de confinement n’aura que très peu de conséquences économiques pour les salariés.
Mais j’ai choisi il y a fort longtemps déjà d’être entrepreneure, « indépendante », à mon compte, chef d’entreprise. J’aurais pu être chanteuse, donc artiste…
Et je ne suis pas la seule.
C’est dans ce contexte que le chemin que j’ai parcouru ces dernières années vers la liberté financière prend tout son sens :
Aujourd’hui :
- je sais que je peux assurer la sécurité financière de ma famille et de mes équipes (les personnes avec qui je travaille depuis plusieurs années) pour plusieurs mois, grâce à mes réserves financières
- je peux continuer à payer mes fournisseurs, professionnels ou privés
- je peux survivre à la perte de chiffre d’affaires conséquente de mes hébergements en courte durée, et même de mes autres locations (ne rêvons pas ! mes locataires médecins, coachs ou psychologues, au chômage forcé actuellement, vont rapidement avoir du mal à payer leur loyer !)
- la chute de la bourse ne m’angoisse pas particulièrement : elle remontera ; je n’ai pas besoin de vendre mes valeurs boursières donc pas d’inquiétude !
- le coronavirus ne désorganise pas ma vie : en fait, je n’ai rien changé à ma manière de travailler.
Même avant, mon bureau se résumait à mon ordinateur… portable… donc déplaçable - J’ai toute confiance dans ma capacité à rebondir, à trouver d’autres modes d’exploitation de mon parc immobilier si besoin, à savoir saisir les opportunités qui se présenteront, sans succomber à la peur (le plus difficile !).
Exemple : je vais signer prochainement pour un nouveau centre d’affaires. Avec la franchise de loyer qui s’impose pour passer la tempête ! Et parce que le loyer proposé par le propriétaire reste une bonne affaire, même s’il est probable que les loyers professionnels s’écroulent dans les prochains mois.
Ceux et celles que j’ai formés, avec Richesse et Liberté ou Sortez de l’Impasse, sont probablement mieux armés que d’autres pour les temps qui s’en viennent : c’est par ces temps que le « compte du crocodile » prend tout son sens ! qu’il est important de lutter quotidiennement contre la peur de manquer ; que nous devons réveiller notre créativité financière…
Dans quelques jours, un nouvel article consacré à ce qui me semble être la grande illusion de cette crise…
En attendant, si vous êtes curieux, retrouvez sur ma chaîne Youtube les conséquences d’un chantier à l’arrêt (abonnez-vous aujourd’hui pour la recevoir demain !).
Courage et confiance
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