4 règles pour vous créer une activité secondaire qui rapporte

Avoir une seule source de revenus aujourd’hui est devenu risqué. Très risqué. Perte d’emploi, longue maladie, crise économique et baisse de chiffre d’affaires, inflation… le moindre incident de parcours peut fragiliser une situation financière qui semblait confortable.

La parade est pourtant évidente : diversifier ses sources de revenus pour que vos revenus ne soient plus totalement dépendants de

Votre employeur,
Votre secteur d’activité,
Votre état de santé,
La conjoncture économique.

En plongeant dans l’univers des investissements ou en développant une activité secondaire.

Pas forcément pour changer de métier, mais pour :

Arrondir vos fins de mois
Diversifier vos revenus
Épargner plus rapidement
Réduire votre dépendance
Remettre de la diversité, du fun et du sens dans votre vie
Tirer parti de compétences ou de talents que vous aviez jusque-là mis de côté
Et, parfois, préparer une future reconversion totale.

Mais créer une activité secondaire, ce n’est pas se rajouter une deuxième journée de travail. C’est construire une source de revenu complémentaire intelligente, optimisée et compatible avec votre vie actuelle.

Pour cela, il existe 4 règles simples à respecter dès le départ. Suivez-les pour que votre activité secondaire ne soit pas un piège mais devienne un véritable levier de votre liberté financière.

Règle n°1 : Pas de contrainte de temps

C’est la première erreur que font beaucoup de personnes : choisir une activité secondaire qui impose des horaires fixes.

Livrer des repas entre 12h et 14h.
Travailler tous les soirs après le travail.
Tenir un stand le week-end.

Résultat : vous êtes exténué(e) et prisonnier(e) d’un second emploi, et non d’une activité complémentaire.

L’objectif d’une activité secondaire bien pensée est de pouvoir :

Travailler quand vous le voulez,
Ajuster votre charge de travail selon votre emploi du temps,
Éviter les contraintes d’horaires imposés par des clients ou des employeurs.

Voici quelques exemples d’activités où vous gardez la maîtrise de votre temps :

Rédaction freelance (vous écrivez quand vous êtes disponible).
Création de contenus numériques (ebook, formation, vidéos).
Vente en ligne de produits physiques ou numériques.
Location de biens matériels (voiture, matériel de bricolage…).

Règle n°2 : Une activité réalisable depuis chez vous (ou presque)

Deuxième règle essentielle : limitez les déplacements au maximum.

Parce que :

Le temps de transport est du temps perdu
Les frais de déplacement grignotent votre rentabilité
Les contraintes logistiques rendent la synchronisation de deux activités simultanées bien plus compliquée !

Aujourd’hui, grâce à Internet, il est possible de créer de nombreuses activités rentables sans sortir de chez soi :

Boutique en ligne (drop shipping, vente sur Etsy, eBay, Amazon…)
Coaching ou consulting en visioconférence
Cours particuliers en ligne
Rédaction, traduction, correction de textes
Graphisme, montage vidéo, création de visuels.

Même certaines activités physiques sont désormais facilitées grâce aux plateformes de mise en relation :

Yoojo, pour proposer des services ponctuels à domicile
Travaux.com, pour les petits travaux et services manuels
Vinted, Leboncoin, Marketplace Facebook, pour organiser ses ventes d’objets ou de vêtements.

Règle n°3 : Ne pas vendre uniquement son temps

C’est sans doute la règle la plus importante pour créer un véritable levier financier.

Votre temps est limité. Vos revenus ne doivent pas l’être.

Beaucoup de personnes débutent une activité secondaire en échangeant strictement leur temps contre de l’argent :

Cours particuliers à l’heure
Repassage ou ménage
Réparation de voitures ou d’appareils.

Si elles travaillent une heure, elles sont payées une heure. Si elle travaille deux heures, elles sont payées 2 heures. Et ainsi de suite.

Cela fonctionne… mais votre chiffre d’affaires restera forcément plafonné par votre disponibilité.

L’idéal est de privilégier des activités scalables, c’est-à-dire qui vous permettent de :

Gagner de l’argent même quand vous ne travaillez pas directement,
Automatiser une partie des ventes ou des prestations,
Multiplier vos clients sans multiplier vos heures de travail en proportion.

Voici quelques idées de revenus « désynchronisés » :

La vente de produits numériques (ebook, formations, modèles…)
Le marketing d’affiliation (vous recommandez des produits et touchez des commissions) ou le marketing de réseau
La vente de produits physiques sur une marketplace
La location de votre voiture, d’ustensiles, de matériel ou d’une chambre de votre maison

Règle n°4 : Toujours déclarer votre activité officiellement

Dernière règle — souvent négligée — mais absolument stratégique : officialisez votre activité.

La tentation est grande de démarrer « au black » … pour éviter les démarches administratives ou pour ne pas payer d’impôts ou de cotisations.

Dans l’immédiat, vous gagnez plus que si vous déclariez vos revenus. Mais à long terme :

Vous vous exposez à des sanctions fiscales et sociales (on dort moins bien)
Vous ne pourrez jamais justifier ces revenus auprès d’une banque si vous souhaitez emprunter
Vous ne cotisez pas pour votre retraite ni votre protection sociale (pas sûr que ça serve mais on n’est pas sûr non plus du contraire !)
Vous vous limitez dans votre communication (être payé.e « au black » c’est souvent être discret) et vous privez d’une vraie crédibilité professionnelle.

Les statuts possibles sont aujourd’hui suffisamment simples et accessibles en France pour que vous n’ayez plus vraiment d’excuse à ne pas officialiser :

Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise) : le plus simple, rapide et flexible pour démarrer. Il s’adapte quelle que soit votre situation (retraité, chômeur, salarié, indépendant…) Même les fonctionnaires y ont droit si l’activité secondaire reste de nature intellectuelle.
Les CESU (Chèques Emploi Service Universel) : idéal pour les prestations à domicile sans quitter le statut salarié.
L’entreprise individuelle ou la SARL : il faudra y songer si votre activité prend de l’ampleur et même avant si votre activité induit pas mal de charges (matériel ou matière première à acheter…)

Une de mes clientes, Caroline, salariée pas très satisfaite de son travail (peu de reconnaissance) ni de sa rémunération (un peu faible pour profiter de la vie), a démarré l’année dernière une activité de rédactrice web : elle rédige des articles et des posts Linkedin pour des coachs qui n’ont pas le temps.

Pendant un an,

Elle a travaillé depuis chez elle : tout se fait depuis son ordinateur.
Sans contrainte de temps : elle rédige ses articles en soirée ou le week-end selon sa disponibilité.
Elle ne facture pas à l’heure mais à l’article, donc elle ne vend pas son temps
Elle s’est inscrite en micro-entreprise, déclare ses revenus et cotise.

Après 12 mois :

Caroline gagne 600 € de revenus mensuels complémentaires.
Elle a développé une nouvelle compétence.
Elle a enrichi son dossier pour sa future demande de prêt immobilier : ses revenus sont plus importants et elle a définitivement dit adieu aux incidents de paiement qui font mauvais genre !
Le succès de sa nouvelle activité rend moins stressant son métier principal pour lequel elle a un regain d’intérêt
Son activité secondaire peut continuer à croître sans effort démesuré.

Pourquoi ne pas faire comme Caroline ? Créer une activité secondaire n’est pas réservé aux entrepreneurs aguerris. Vous n’avez pas besoin de gros capitaux ni de quitter votre emploi.

Vous n’avez même pas besoin d’avoir « l’idée du siècle » … du moment que vous trouvez une activité qui vous convienne, facile pour vous et qui respecte les 4 règles fondamentales énoncées dans cet article.