Il est des temps économiques favorables où notre énergie devrait être dévolue à tirer le meilleur parti des opportunités qui se présentent.
Et il est des temps un peu moins favorables où il s’agit avant tout de s’adapter ; de se protéger, y compris des vents contraires ; de s’interroger sur sa stratégie anti-fragile.
C’est ce que nous allons voir aujourd’hui. Car il ne vous aura pas échappé que nous vivons des temps de grand changement… et que ce n’est probablement que le début.
- Lorsque le temps s’accélère,
- Que les nouvelles technologies ne mettent plus que quelques années à s’implanter (quand elles mettaient des dizaines voire des centaines d’années aux siècles précédents),
- Que le dérèglement climatique est de plus en plus visible,
- Et que la croissance de nos pays occidentaux est littéralement sous perfusion des différentes aides publiques (en un mot, l’état paye pour que nous consommions)…
Il est clair que nous allons assister dans les années qui viennent à pas mal de bouleversements.
Face à ceux-ci, notre capacité d’adaptation va être mise à l’épreuve.
Certains parleront de résilience… je préfère le concept d’anti-fragilité.
Il y a 3 domaines dans lesquels nous pouvons (et devons) mettre en place les stratégies anti-fragiles qui nous permettront de résister aux plus gros chocs s’ils étaient à venir :
- Nos revenus
- Notre emploi
- Notre cadre de vie
Commençons par les revenus :
Je rappellerai juste quelques principes que j’enseigne par ailleurs inlassablement dans mes accompagnements…
- Mieux vaut 2, 3 ou 4 sources de revenus, même petites, même disproportionnées qu’une seule. Ma grand-mère disait : Ne mets pas tous tes œufs dans le même panier… au cas où tu lâcherais le panier (ou que le panier te lâcherai !!)
- Vous êtes seul(e) responsable de prendre en mains vos finances personnelles… et de prendre soin de l’argent que vous gagnez.
Si vous ne le faites pas, les solliciteurs, nombreux, auront vite fait de vider vos poches ! - Ne pas faire travailler notre épargne au mieux de ses possibilités, c’est accepter d’ores et déjà de perdre de l’argent – pourtant durement gagné – et prendre le risque qu’il vienne à manquer au moment où nous en aurons besoin.
- Nous pouvons être dépendant(e) d’un employeur mais nous pouvons également être plus ou moins dépendant(e) du « système » : je ne crois pas à son effondrement mais les plus dépendants seront forcément les plus vulnérables.
Vous êtes dépendant(e) si vous comptez sur les subsides de l’État (retraite, chômage, CAF, remboursements maladie…).
Vous êtes indépendant si vous pouvez vous assumer sans l’aide de l’état et si vos investissements sont tout ou partie « hors système ».
Concernant votre emploi :
- Vous pouvez vous plaindre de ne pas gagner assez… ou chercher à gagner plus en changeant d’emploi ; en renégociant votre salaire ou en démarrant une deuxième activité à votre compte
- Être à son compte n’est pas si facile : il faut savoir se faire connaître ; comprendre qu’il faut proposer quelque chose qui a de l’intérêt pour notre cible (pas juste quelque chose qui nous fait plaisir) ; savoir affirmer ses tarifs…
Mais c’est aussi une manière d’exprimer pleinement son particularisme et ses valeurs !
De construire un rythme et un mode de vie qui nous correspondent. - L’apprentissage fait partie de la vie. Alors pourquoi s’arrêter d’acquérir des compétences à 18 ou 25 ans ? Pourquoi ne pas continuer tout au long de sa vie ?
La clef de l’adaptation au monde de demain vient aussi des nouvelles compétences que nous ne cesserons d’apprendre. - L’argent est un moyen d’échange. Gagner de l’argent consiste à échanger une ressource (l’argent) contre une autre ressource : le temps, l’énergie, le relationnel, un produit, un service, une expertise… Pourquoi ne pas faire l’inventaire de tous vos talents… pour les exploiter tous ?
Reste le cadre de vie :
Que ce soit à cause du climat, de la pénurie énergétique (volontaire ou non) qui nous guette ou de l’instabilité géopolitique du moment, il est des endroits où il fera moins bon vivre que d’autres !
Et c’est probablement le bon moment pour se poser les bonnes questions !
- Mon lieu de vie est-il adapté à des conditions de vie devenues plus difficiles (quelle qu’en soit la raison) ?
- L’endroit où je vis actuellement sera-t-il toujours aussi agréable à vivre dans 10 ou 20 ans (avec plus de chaleur, moins d’eau ou un niveau des océans plus haut) ?
- Comment résistera-t-il à une augmentation du coût de l’énergie, à sa raréfaction ou à des difficultés d’approvisionnement ?
C’est le bon moment pour se poser les bonnes questions… et y apporter les bonnes réponses !
Être anti-fragile, c’est être suffisamment indépendant pour résister aux tempêtes à venir en ayant encore le choix des solutions à adopter.
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