Est-ce le bon moment pour démissionner ?
Est-ce le bon moment pour démissionner ?
Démissionner. Quitter son job. Tourner la page du salariat. Dire « non merci » à son patron.
Rien que l’idée fait battre le cœur plus vite. Pour certains, c’est un rêve. Pour d’autres, une option qu’ils envisagent sérieusement.
Mais pour tous ceux qui y songent, deux questions reviennent inévitablement :
1. Et si c’était le bon moment ?
2. Si je démissionne, est-ce que j’aurais assez pour vivre ?
Quitter son emploi est une décision forcément lourde de conséquences. Il ne s’agit pas d’un simple changement de poste ou de mission. C’est souvent un véritable changement de vie, un saut dans l’inconnu, qui peut transformer votre quotidien en bien ou en mal, selon la préparation et les circonstances.
Dans cet article, nous allons explorer les signaux qui vous chuchotent à l’oreille que c’est le bon moment, les critères objectifs à examiner et les questions que vous devez absolument vous poser avant de rédiger votre lettre de démission.
Que vous soyez déjà très avancé dans votre décision ou simplement en réflexion, ce guide est là pour vous aider à faire le point de façon lucide.
L’émotion est mauvaise conseillère : la nécessité de la lucidité
Beaucoup de personnes rêvent de démissionner… parce qu’elles en ont marre de leur patron, parce que l’ambiance au bureau est toxique, parce qu’elles supportent de moins en moins la hiérarchie ou les réunions interminables. Ces raisons sont émotionnellement compréhensibles, mais insuffisantes pour prendre une décision aussi radicale.
Démissionner sur un coup de tête est rarement une bonne stratégie. Ce type de décision doit se prendre à froid, avec des chiffres, des projections, des scénarios. Quitter un emploi ne doit pas être une fuite, mais un projet.
Alors comment savoir si c’est le bon moment ?
Le bon moment : quand votre travail devient un obstacle à votre développement
Le vrai point de bascule, c’est lorsque votre emploi salarié devient un frein à votre propre développement, qu’il soit professionnel ou financier.
Voici quelques signaux très concrets à observer :
➔ Vos revenus d’investissement dépassent votre salaire
Chaque mois, vos investissements (immobilier locatif, dividendes, cryptomonnaies, business automatisé…) génèrent plus de revenus que votre emploi salarié…
Votre emploi n’est plus indispensable pour vivre.
Il devient un filet de sécurité — confortable certes — mais qui vous retient peut-être d’exploiter pleinement votre potentiel.
➔ Votre temps libre est monopolisé par la gestion de vos actifs
Vous passez vos soirées, week-ends et jours de congés à gérer vos projets personnels.
Vos RTT sont consacrées à des visites d’appartements.
Vous passez vos vacances à courir les magasins pour meubler votre dernière acquisition (quand ce n’est pas à monter des cloisons ou à réparer la toiture !)
Autrement dit, vous avez déjà deux métiers. Sauf que le second est celui qui vous intéresse le plus…et qui vous rapporte le plus à long terme.
Arrive alors un moment où maintenir les deux devient contre-productif : votre énergie est limitée. Chaque heure passée dans votre job salarié est une heure non investie dans le développement de votre propre activité.
➔ Les frustrations s’accumulent
Vous avez repéré un bien immobilier hyper rentable, mais vous n’avez pas pu le visiter assez vite : il vous est passé sous le nez !
Vous pourriez créer une activité secondaire très rentable mais votre contrat de travail vous interdit de la saisir.
Vous vous êtes inscrit sur un site d’enchères en ligne mais vous êtes en réunion et vous ne pouvez pas enchérir rapidement. Tant pis, ce ne sera pas pour cette fois !
Manifestement, votre emploi devient alors un obstacle à votre réactivité et à votre croissance patrimoniale.
➔ Les conversations avec votre entourage professionnel deviennent de plus en plus compliquées
Vous êtes de plus en plus en décalage avec vos collègues.
Quand vos collègues racontent leurs vacances à la mer ou leur dernier week-end au spa, vous vous demandez comment expliquer que vous avez passé vos trois derniers jours à arbitrer votre portefeuille crypto, à visiter des immeubles de rapport ou à faire le bilan de vos 20 000 € de cash-flow du mois.
Ce décalage croissant est souvent le signal qu’il est temps de changer de trajectoire de vie.
- Vous avez bâti une sécurité financière solide.
- Vous possédez des sources de revenus diversifiées.
- Votre activité parallèle nécessite plus de temps pour franchir un palier.
- Vous souhaitez accélérer votre développement personnel ou entrepreneurial.
- Vous désirez retrouver la maîtrise totale de votre emploi du temps.
Toutes ces raisons sont tout ce qu’il y a de plus valables pour envisager de quitter son emploi :
Mais elles ne dispensent pas d’une vraie préparation !
Les erreurs à éviter
Une mauvaise idée serait de partir dans la précipitation !
Avant de démissionner, assurez-vous :
➔ Que vos revenus alternatifs sont solides
Un investissement immobilier peut tourner court avec un dégât des eaux, un business peut connaître un trou d’activité, une plateforme de crypto peut subir une correction violente.
Si vous gagniez 2000 euros nets dans votre emploi précédent, assurez vous que vos nouvelles sources de revenus vous rapportent entre 1.25 et 1.5 fois cette somme. Sur plusieurs mois consécutifs !
➔ D’avoir pensé aux charges invisibles
Quand vous quitterez votre emploi salarié, vous perdrez :
- Votre couverture sociale,
- Votre prochaine cotisation à la retraite,
- Le chômage,
- La mutuelle payés par votre entreprise,
- Les congés payés,
- Les tickets restaurants…
Vous devrez vous organiser financièrement pour compenser ces éléments.
➔ D’avoir prévu une trésorerie de sécurité
Même si vos revenus passifs sont élevés, une réserve de cash disponible est indispensable. Idéalement, prévoyez de mettre 6 à 12 mois de dépenses courantes de côté pour absorber les imprévus.
➔ D’être prêt dans votre tête
Le bon moment de démissionner n’est pas seulement financier.
Il doit correspondre à un moment où :
- Vous êtes clair sur vos projets de vie.
- Vous avez une vision à moyen-long terme.
- Vous êtes prêt psychologiquement à supporter l’instabilité financière et la prise de risque.
Beaucoup de salariés surestiment le confort du salariat, mais beaucoup d’indépendants sous-estiment la charge mentale de devoir « créer » ses revenus chaque mois.
Posez-vous honnêtement la question : suis-je prêt à piloter votre vie sans filet permanent ?
Les questions à vous poser avant de trancher
Voici un petit auto-questionnaire très simple mais terriblement efficace. Si vous répondez « oui » à la majorité de ces questions, vous êtes probablement proche du bon moment :
- Mes revenus alternatifs couvrent-ils mes dépenses courantes ?
- Suis-je capable de faire face à 6 mois sans revenu salarié sans mettre en péril mon patrimoine ?
- Ma trésorerie de sécurité est-elle suffisante ?
- Ai-je un projet clair (développement immobilier, entreprise, consulting, etc.) ?
- Suis-je prêt psychologiquement à gérer de l’instabilité financière ?
- Ai-je sécurisé ma couverture sociale et ma retraite autrement ?
Beaucoup de gens ont envie de quitter leur emploi. Peu de gens saisissent le bon moment pour le faire.
Démissionner, ce n’est pas fuir, c’est construire
Le bon moment, c’est celui où votre sécurité financière repose sur plusieurs piliers solides.
Celui où votre emploi devient un frein. Celui où vous êtes prêt à piloter seul votre avenir professionnel pour récupérer :
- La maîtrise de votre emploi du temps.
- La capacité d’investir sur des créneaux horaires que vous contrôlez.
- L’agilité pour saisir les opportunités dès qu’elles se présentent.
- Une qualité de vie sur-mesure, adaptée à vos projets et vos envies.
Alors, si vous reconnaissez dans ces lignes la situation dans laquelle vous êtes aujourd’hui, il ne reste qu’une simple question : Qu’attendez-vous encore ?
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